Introduire un devoir de diligence pour les produits génétiquement modifiés

26.01.2024

Les produits fabriqués à l'aide des nouvelles techniques de génie génétique, comme l'édition du génome, posent parfois des problèmes de traçabilité. Des réglementations européennes adaptées en conséquence permettraient toutefois de relever efficacement ce défi. L'Öko-Institut et l'Agence fédérale autrichienne pour l'environnement ont analysé dans une étude actuelle quelles approches seraient judicieuses à cet égard et comment elles pourraient être mises en œuvre.

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L'un des défis posés par les méthodes du nouveau génie génétique (NGT) réside dans le fait que certains produits NGT ne peuvent pas être clairement identifiés comme tels par des procédés analytiques. En se basant sur d'autres produits dont la commercialisation est réglementée dans l'UE et dont les propriétés adressées par la réglementation ne sont pas non plus détectables par analyse, comme par exemple les minéraux de conflit, l'équipe de projet a examiné différentes dispositions légales. De telles lois exigent un devoir de diligence de la part des entreprises dans leurs chaînes d'approvisionnement et donc un renversement de la charge de la preuve. Cette méthode peut être appliquée aux produits de l'industrie agroalimentaire. Une réglementation correspondante du devoir de diligence pourrait s'étendre à tous les produits développés à l'aide de méthodes du nouveau génie génétique.

Tracer les produits pour satisfaire au devoir de diligence

Les réglementations sur le devoir de diligence peuvent obliger légalement les entreprises à assumer la responsabilité de certains risques dans leurs chaînes d'approvisionnement. Elles doivent par exemple démontrer, par le biais de rapports, qu'elles respectent leurs obligations, notamment en matière de protection des droits de l'homme et de l'environnement. Il peut également être obligatoire de prouver l'origine régionale des produits importés. Ces systèmes de traçabilité peuvent également être appliqués aux produits génétiquement modifiés (OGM). Les entreprises qui importent des matières premières agricoles doivent alors s'efforcer d'identifier les risques liés aux OGM non autorisés (y compris les produits NGT) dans leur chaîne d'approvisionnement et, le cas échéant, prendre des mesures pour les réduire. Dans ce contexte, les ingrédients d'un produit devraient pouvoir être retracés tout au long de la chaîne d'approvisionnement, jusqu'à la production agricole ou même jusqu'à l'origine des semences. La traçabilité est donc un moyen de minimiser le risque de contamination par des OGM et une condition préalable au respect du devoir de diligence.

Le défi pour les entreprises peut être la charge de travail supplémentaire que représente l'établissement de rapports supplémentaires. "Notre exercice pratique, basé sur une entreprise fictive commercialisant des produits sans OGM, a montré que les entreprises qui vendent des produits certifiés sans OGM remplissent déjà de nombreux éléments d'un potentiel devoir de diligence. Le surcroît de travail devrait donc être minime", explique le Dr Jenny Teufel, chef de projet à l'Öko-Institut. De plus, les entreprises de l'industrie alimentaire doivent déjà fournir des informations sur leurs chaînes d'approvisionnement pour certaines matières premières, par exemple en vertu du nouveau règlement sur les produits sans déforestation.

Développer les bases de données existantes pour faciliter l'identification des risques

Pour évaluer les risques dans la chaîne d'approvisionnement, il faut à nouveau disposer d'une série d'informations sur les produits génétiquement modifiés, comme un aperçu régulièrement mis à jour des principaux pays qui exportent des produits végétaux vers l'UE et qui sont disponibles au niveau mondial pour les variétés génétiquement modifiées. Il est préférable que ces données soient mises à disposition dans une base de données internationale, qui contiendrait également des informations sur la séquence des organismes génétiquement modifiés pouvant être consultées automatiquement. "Ces informations permettraient aux importateurs de produits agricoles d'effectuer les évaluations non analytiques des risques nécessaires", explique Teufel.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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