Ce n'est pas n'importe quoi : Le yaourt au lait d'amande a une meilleure valeur nutritionnelle que les yaourts à base de produits laitiers.
Un étudiant en sciences alimentaires de l'UMass Amherst achève la comparaison de 612 yaourts à base de plantes et de produits laitiers.
"Les yaourts à base de plantes contiennent globalement moins de sucre, moins de sodium et plus de fibres que les yaourts laitiers, mais ils contiennent moins de protéines, de calcium et de potassium que ces derniers", explique l'auteur principal, Astrid D'Andrea, étudiante en dernière année d'études, dont l'article a été publié dans Frontiers in Nutrition sous le titre Food of the Future : Meat and Dairy Alternatives. "Mais si l'on considère la densité nutritionnelle globale, en comparant le yaourt laitier au yaourt végétal, avec les nutriments que nous avons examinés, le yaourt aux amandes a une densité nutritionnelle significativement plus élevée que le yaourt laitier et tous les autres yaourts à base de plantes.
Travaillant dans le laboratoire de l'auteur principal, Alissa Nolden, scientifique sensorielle et professeur adjoint de sciences alimentaires, Mme D'Andrea s'est intéressée à la comparaison des valeurs nutritionnelles des yaourts à base de plantes et des yaourts à base de produits laitiers, un domaine de recherche qu'elle jugeait insuffisant. Stimulé par les préoccupations liées à la durabilité environnementale et à la réduction de la consommation de produits alimentaires d'origine animale, le marché des yaourts à base de plantes devrait exploser, passant de 1,6 milliard de dollars en 2021 à 6,5 milliards de dollars en 2030.
"Les régimes à base de plantes gagnent en popularité, en particulier dans la culture américaine, mais ce n'est pas parce qu'ils sont à base de plantes qu'ils sont plus nutritifs", explique Mme D'Andrea, originaire de Hazlet (New Jersey), qui s'apprête à faire des études supérieures en sciences de l'alimentation à Penn State. "Des recherches spécifiques doivent être menées pour répondre à cette question.
Mme D'Andrea a recueilli les informations nutritionnelles de 612 yaourts, lancés entre 2016 et 2021, en utilisant la base de données mondiale des nouveaux produits de Mintel, accessible par le biais des bibliothèques de l'UMass. Elle a utilisé l'indice NRF (Nutrient Rich Foods), qui attribue des notes en fonction de la densité nutritionnelle des aliments. "Cela nous a permis de comparer la densité nutritionnelle des yaourts en fonction des nutriments à encourager (protéines, fibres, calcium, fer, potassium, vitamine D) et des nutriments à limiter (graisses saturées, sucre total, sodium)", écrit Mme D'Andrea dans son article.
Les chercheurs ont choisi le modèle de la NRF en raison des avantages nutritionnels du yaourt laitier, qui fournit une protéine complète, ce que les produits à base de plantes sont incapables de faire.
Sur les 612 yaourts analysés, 159 étaient des produits laitiers entiers, 303 des produits laitiers allégés ou non, 61 des produits à base de noix de coco, 44 des produits à base d'amandes, 30 des produits à base de noix de cajou et 15 des produits à base d'avoine. Les chercheurs ont utilisé l'indice NRF pour classer les yaourts de la plus haute à la plus faible densité nutritionnelle : amande, avoine, produits laitiers allégés ou non, produits laitiers entiers, noix de cajou et noix de coco.
Mme D'Andrea attribue les scores élevés des yaourts aux amandes et à l'avoine à leur faible teneur en sucre total, en sodium et en graisses saturées. Mme D'Andrea et M. Nolden affirment que les résultats de l'étude peuvent informer l'industrie alimentaire sur les moyens d'améliorer la formulation et la composition nutritionnelle des yaourts à base de plantes.
Les chercheurs proposent notamment de créer un yaourt hybride, à la fois végétal et laitier. Cela permettra d'ajouter des protéines, de la vitamine B12 et du calcium tout en réduisant au minimum la quantité totale de sucre, de sodium et de graisses saturées.
"Passer d'un produit laitier à un produit végétal est un grand changement", explique M. Nolden. "Il y a des changements dans le profil nutritionnel et dans le profil sensoriel, ce qui peut empêcher les consommateurs de l'essayer.
En fait, une étude récente menée dans le laboratoire de Nolden sous la direction de Maija Greis, ancienne chercheuse invitée à l'UMass Amherst, a examiné l'acceptation par les consommateurs de mélanges de yaourts à base de plantes et de produits laitiers et a constaté que les gens préféraient le yaourt mélangé au yaourt à base de plantes.
"Le mélange présente des avantages", explique M. Nolden. "Il fournit une protéine complète et la partie laitière aide à former la structure gélifiante dans le yaourt, ce que nous ne sommes pas encore en mesure de reproduire dans un système à base de plantes.
L'équipe de l'UMass Amherst estime que d'autres recherches sont justifiées, sur la base de leurs résultats qui suggèrent un moyen de maximiser les caractéristiques nutritionnelles et fonctionnelles du yaourt.
"Si nous parvenons à mélanger le yaourt végétal et le yaourt laitier, nous pourrons obtenir un profil sensoriel souhaitable, un profil nutritionnel potentiellement meilleur et un impact moindre sur l'environnement", explique M. Nolden.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.