L’utilisation de saveurs sucrées: trois manières d’innover pour les marques agroalimentaires françaises
Hotel Chocolat.
image générée par ordinateur
Les marques agroalimentaires peuvent chercher à revitaliser l’innovation sur les saveurs sucrées pour répondre à un réel intérêt des consommateurs: une majorité de ceux qui sont curieux d’essayer de nouveaux gouts essayer de nouveaux goûts avancent qu’ils sont à la recherche de nouvelles friandises. Lors de périodes difficiles, celles-ci peuvent être considérées comme nécessaires car elles peuvent aider les consommateurs à gérer leur stress. Voici trois manières d’innover avec les saveurs sucrées pour satisfaire les consommateurs français recherchant la gourmandise :
Encourager la découverte
Pour encourager la découverte, les marques agroalimentaires peuvent : promouvoir les éditions limitées et les saveurs de saison ; favoriser les nouvelles personnalisations de saveurs ; et donner la priorité aux innovations qui peuvent être promues de manière visuelle (par ex. viales réseaux sociaux).
S’il est difficile pour les marques de satisfaire les attentes élevées des jeunes générations vis-à-vis des nouvelles saveurs, elles peuvent s’appuyer sur des éditions limitées et des saveurs de saison pour plaire à la génération Z.
Par ailleurs, les jeunes consommateurs sont particulièrement friands de personnalisation. Les options “sur mesure” sont certes déjà populaires dans les confiseries de chocolat, mais les marques peuvent explorer d’autres moyens de personnaliser les produits avec des saveurs sucrées pour satisfaire la curiosité des jeunes.
Les marques proposant des boissons et des aliments sucrés devront s’orienter vers de nouvelles saveurs qui sortent de l’ordinaire et se prêtent à être promues de manière visuelle sur les réseaux sociaux. L’attrait visuel est primordial pour stimuler les jeunes et les inciter à interagir avec les lancements de nouvelles saveurs.
Se focaliser sur l’intensité
Pour viser les jeunes Français et leur attirance pour le sucre, les marques peuvent jouer sur l’intensité d’un goût sucré de plusieurs manières. Les consommateurs français déclarent avoir peu d’intérêt pour les saveurs “peu sucrées” (par ex., en France, seulement 30 % de la Génération Z qui consomme des crèmes glacées seraient intéressés par un produit moins sucré). Pour les groupes plus âgés, les marques peuvent jouer avec l’intensité des saveurs en mélangeant le sucré avec des saveurs épicées ou fumées. Les marques peuvent aussi explorer des saveurs plus complexes comme celles présentes dans les desserts et les cocktails. Ces saveurs attirent déjà une proportion élevée de la population, quel que soit son âge.
De plus, certaines nouvelles saveurs comme le dulce de leche, le chocolat blanc/cerise et le caramel au pain d’épices présentent un haut potentiel dans les biscuits et les chocolats en France, selon Mintel Flavourscape, le nouvel outil de Mintel qui utilise l’intelligence artificielle pour comprendre comment les saveurs évoluent sur un marché donné.
Moderniser les classiques Certaines saveurs sucrées sont mieux implantées que d’autres du fait de leur association à la santé (par ex. les fruits) ou de leur pouvoir nostalgique (par ex. le chocolat et la vanille). Si les agrumes, les senteurs florales ou herbacées sont les plus appréciées des saveurs sucrées pour consommateurs français, les marques peuvent chercher à moderniser ces recettes pour continuer de promouvoir l’intérêt des consommateurs pour ces produits.
Une grande majorité de consommateurs français de tout âge admet aussi trouver du plaisir à redécouvrir les saveurs avec lesquelles ils ont grandi. Si différents groupes d’âge ont chacun leurs préférences gustatives, les marques agroalimentaires peuvent favoriser des saveurs qui sont généralement populaires pendant l’enfance sur plusieurs générations (par ex. le chocolat).
Les marques peuvent également tirer parti de l’intérêt des jeunes consommateurs avec la “nostalgie du futur” pour populariser les saveurs nostalgiques mêlée d’une touche moderne (par ex. du chocolat avec de la noix de coco ou du coca avec du yuzu).