Dispute il y a 100 ans : qui a planté le premier le bâtonnet dans la glace ?
On dit qu'une boisson oubliée pendant une nuit froide donne naissance à l'esquimau.
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Toutefois, Epperson n'est pas le premier à déposer plus tard une demande de brevet pour la fabrication de ce délice congelé. Le 9 octobre 1923, le pâtissier américain Harry B. Burt le devance. Cela entraîne à l'époque une dispute autour de cette invention devenue entre-temps très populaire.
Glace à l'eau sur bâtonnet : comment naît le "Popsicle" ?
Epperson aurait attendu plus de 15 ans avant de reproduire son invention fortuite de la nuit froide. Son produit est une glace à l'eau qui sera plus tard connue sous le nom de "Popsicle" (en français : glace sur bâtonnet) et promue comme "A Drink on a Stick" (une boisson sur bâtonnet).
Près de 20 ans s'écoulent depuis la nuit de 1905 et, fin 1923, Epperson fait breveter la marque "Popsicle". Le 11 juin 1924, le Californien dépose finalement une demande de brevet pour le procédé, qui est accordée deux mois plus tard. C'est à peu près à ce moment-là qu'il cofonde la Popsicle Company. C'est à elle qu'il cède tous les droits de brevet en 1924.
Le deuxième esquimau : "Good Humor Bar".
Le produit de Harry B. Burt est une glace au lait. Le pâtissier reprend l'idée d'un enseignant de l'Iowa qui a fait breveter l'"Eskimo Pie" en janvier 1922. Il s'agit d'une glace pressée dans un rectangle et enrobée de chocolat.
Ce que Burt fait à l'époque : il plante un bâtonnet dans une telle glace enrobée de chocolat et crée ainsi le "Good Humor Bar". Burt annonce que c'est "la nouvelle façon, propre et confortable, de manger de la glace".
Après sa mort en 1926, la veuve de Burt, Cora, continue à diriger l'entreprise, mais la vend rapidement à Midland Food Products. Cette société prend alors le nom de Good Humor Corporation.
Comment est née la querelle des esquimaux ?
À l'époque, la standardisation des produits est encore relativement inconnue. La friandise "Good Humor Bar" doit avoir partout les mêmes ingrédients et le même goût. C'est pourquoi, début 1922, Burt dépose des brevets pour le procédé, l'appareil de fabrication et le produit. Le 9 octobre 1923, il l'obtient pour le procédé et les machines. Cependant, aucun brevet n'est jamais accordé pour le produit lui-même.
Néanmoins, Burt revendique la propriété de toutes les formes de confiseries congelées sur bâtonnet. Dans le numéro de juin 1925 du magazine spécialisé "The Ice Cream Review", Burt déclare qu'il a "plusieurs mois d'avance sur tous les autres brevets". Le pâtissier de l'Ohio envoie ensuite un avertissement :
"Nos droits de licence sont faibles, bien inférieurs au coût d'une action en justice qu'engagerait un contrefacteur de brevet".
La guerre juridique autour des esquimaux commence
Aussitôt dit, aussitôt fait : en 1925, Burt dépose plainte contre son principal concurrent, la Popsicle Corporation. Une bataille juridique s'engage alors entre les deux entreprises. Finalement, Burt conclut un accord de licence avec Popsicle à l'automne 1925.
Les parties en conflit clarifient le contenu et la forme
Dans cet accord, les deux parties se partagent le marché : La licence ne s'applique qu'aux esquimaux composés de "sirop aromatisé, de glace à l'eau ou de sorbet" et "congelés sur bâtonnet".
Le donneur de licence - donc Burt - conserve "tous les autres droits". Cela inclut les produits "à base de crème glacée, de pudding congelé ou similaire". L'apparence est également clarifiée : la forme cylindrique est désormais réservée au "Popsicle" et la forme rectangulaire au "Good Humor Bar" de Burt.
Popsicle provoque à nouveau la colère de Good Humor
Sous la pression de certains preneurs de licence et en raison de la baisse du prix du lait, Popsicle a l'idée de proposer également une glace bon marché. C'est pourquoi une dernière bataille juridique est engagée avec Good Humor.
Le contrat de licence de 1925 autorise Popsicle à fabriquer des sorbets, pour lesquels il n'existe à l'époque aucune définition fixe dans le secteur. Popsicle veut combler cette lacune avec une glace légère au lait appelée "Milk Popsicle".
En 1932 et 1933, un tribunal de district et une cour d'appel jugent tous deux que Popsicle enfreint ainsi l'accord de 1925. Avant même que le jugement ne soit rendu, Popsicle et Good Humor concluent un accord extrajudiciaire.
Qui possède aujourd'hui "Popsicle" et "Good Humor Bar" ?
Ironie de l'histoire : les années de contestation et d'accords ne jouent plus aucun rôle entre-temps. Aujourd'hui, le "Good Humor Bar" et le "Popsicle" sont tous deux détenus et fabriqués par une entreprise : Good Humor-Breyers Ice Cream. Cette entreprise fait partie du groupe Unilever.
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