Procès autour de l'étiquette de bière : un brasseur doit-il brasser lui-même ?

26.10.2023
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Une bière qui ne brasse pas du tout : un tribunal de Munich se penche sur la question des indications autorisées sur les étiquettes de bière - et qualifie celles d'un distributeur de boissons de trompeuses, du moins en partie.

Une marque de bière peut-elle s'appeler Wunderbraeu alors qu'elle ne brasse pas elle-même ? Et la bière peut-elle être annoncée sur la bouteille comme étant positive en matière de CO2 sans grande explication ? Ces questions et d'autres encore ont occupé le tribunal de grande instance de Munich mercredi dernier, et la réponse pourrait finalement être en partie, en partie. C'est du moins ce qu'indiquent les estimations provisoires faites par la juge qui préside l'audience.

Concrètement, la Centrale de lutte contre la concurrence déloyale porte plainte contre WunderDrinks, une entreprise de Munich qui vend de la bière sous la marque Wunderbraeu. Plusieurs points la dérangent, à commencer par le nom Wunderbraeu. Celui-ci suggère que l'on brasse soi-même, puisque Bräu signifie brasseur ou brasserie, du moins à Munich.

Or, WunderDrinks ne fait que brasser la bière. Sur ce point, les chances du plaignant sont toutefois minces. Le juge considère - selon l'évaluation provisoire - qu'il s'agit d'une désignation de fantaisie ambiguë. WunderDrinks avait avancé des arguments similaires.

La centrale a de meilleures chances sur un autre point. Elle s'insurge contre l'indication d'adresse Wunderbraeu, Hopfenstraße 8 à Munich. Celle-ci suggère que la bière est produite à Munich, mais il n'y a qu'une seule boîte aux lettres, a déclaré l'avocat des plaignants, qui parle donc d'une "brasserie fantôme". La bière elle-même est produite pour le compte de WunderDrinks, entre autres par une brasserie du Chiemgau. Un avocat de l'entreprise s'est certes inscrit en faux : Même pour les marques propres des supermarchés, c'est l'adresse du commerçant et non le lieu de production qui figure sur l'étiquette. Mais le tribunal n'a pas semblé convaincu : le fait que l'étiquette mentionne le nom de la bière Wunderbraeu et non celui de l'entreprise WunderDrinks est trompeur, selon l'estimation provisoire du juge.

L'affirmation "CO2 positif" n'est pas non plus très favorable à WunderDrinks. Le tribunal n'a pas expliqué plus en détail ce qu'il entendait par là. Selon une estimation provisoire, ce point pourrait donc également être irrecevable. Le tribunal rendra sa décision le 8 décembre.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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