Baisse moins importante que prévu pour les jus et nectars de fruits

08.04.2025

La consommation de jus de fruits et de nectars de fruits, soumise à une pression accrue depuis trois ans, a diminué moins que prévu en 2024. Au total, la consommation par habitant est passée de 26 litres à 24 litres. La consommation de jus de fruits à 100 % a certes baissé de 2,5 litres, mais elle a pu être partiellement compensée par l'augmentation de 0,5 litre par habitant des nectars.

Verband der deutschen Fruchtsaft-Industrie e. V. (VdF)

Baisse moins importante que prévu pour les jus et nectars de fruits

Le jus d'orange a été particulièrement touché, avec une baisse de 2,6 litres, mais une augmentation a été enregistrée pour les nectars d'agrumes, le jus de raisin, le jus de pamplemousse et les jus de légumes. La raison de ce recul des ventes est l'augmentation du coût des matières premières, qui tient le secteur en haleine depuis des années. Par exemple, le prix d'une tonne de concentré de jus d'orange était passé de 2.000 à 7.000 dollars au cours des deux dernières années. Cette situation est due au "greening", une maladie de l'orange provoquée par une bactérie qui entraîne le dépérissement de plantations entières. On tente de contrer cette évolution par des mesures phytosanitaires et des techniques de culture. D'autre part, des gelées tardives ont entraîné une baisse de la récolte de pommes et de rhubarbe. On constate également des pénuries d'ananas. Les droits de douane actuellement en vigueur, tels que 12,2% sur le jus d'orange en provenance des pays du Mercosur, aggravent encore le renchérissement et sont donc rejetés par le VdF.

Situation inquiétante pour l'ananas

Depuis plusieurs mois, un autre fruit est difficilement disponible : l'ananas. Les principaux pays fournisseurs, la Thaïlande et le Costa Rica, sont particulièrement touchés. Au Costa Rica, les phénomènes climatiques La Niña et El Niño ont entraîné un manque de pluies, ce qui fait que les fruits sont plus petits et qu'il y a moins de marchandise disponible pour le marché du frais. Cela signifie que la situation sur le marché mondial s'est encore aggravée : le jus direct, qui provient principalement du Costa Rica, est devenu nettement plus cher en raison de l'augmentation des coûts d'approvisionnement. Parallèlement, l'approvisionnement en eau toujours insuffisant en Thaïlande - le plus important pays fournisseur de concentrés au monde - entraîne une baisse de l'offre. De nombreuses entreprises de transformation ne peuvent donc actuellement pas produire à plein régime. Cela a des conséquences sensibles pour l'industrie des jus de fruits en Allemagne et augmente la pression sur les producteurs : la situation tendue sur le marché s'aggrave encore - avec des répercussions potentielles sur la disponibilité et les prix dans le commerce.

Critique des droits de douane

Des droits de douane de 8 à 16 % continuent de faire grimper les prix à la hausse. Le faible niveau des stocks dans les pays fournisseurs est particulièrement préoccupant, ce qui entraîne des pénuries (situations de "rupture de stock"). L'association allemande de l'industrie des jus de fruits (VdF) demande donc la suppression des droits de douane - en particulier pour l'ananas (8 à 16% de droits de douane), mais aussi pour le jus d'orange, qui est taxé à 12,2% et devient donc également plus cher pour les consommateurs. Les droits de douane entravent le commerce mondial et pèsent en fin de compte sur les consommateurs finaux.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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