Une opportunité dans le changement climatique : La production de soja va augmenter en Europe à l'avenir
© Moritz Reckling / ZALF
Le soja est déjà cultivé en France, en Italie, en Serbie, en Roumanie et en Autriche, souvent sous irrigation artificielle. "L'extension de la culture du soja dans des régions auparavant plus fraîches élargit les possibilités pour les agriculteurs de diversifier leurs rotations culturales et donc d'atténuer le risque de pertes de rendement liées aux conditions météorologiques et d'accroître la biodiversité", explique le professeur Claas Nendel, responsable de l'étude présentée. Le fait que la plante de soja, en tant que légumineuse, soit capable d'absorber directement l'azote de l'air permet de renoncer à la fertilisation avec ce nutriment dont on a un besoin urgent. Cela permet également de réduire les incidences négatives sur l'environnement, comme le rejet d'un excès d'engrais dans les eaux souterraines.
La sélection doit cibler le stress thermique
"Dans des conditions plus chaudes, le soja a un rendement supérieur à ce que permettaient auparavant les variétés de soja adaptées aux températures fraîches en Allemagne", explique le Dr Moritz Reckling, qui mène des recherches sur la culture des légumineuses au ZALF. En général, le soja a besoin de beaucoup d'eau en début de saison, mais d'un temps sec pour la maturation et la récolte. Comme le soja en Allemagne est dans les champs jusqu'en octobre, les précipitations au moment de la récolte ont jusqu'à présent constitué un risque majeur. Les simulations effectuées à l'aide de modèles de croissance des plantes montrent également que les risques de production liés au temps frais et humide auront tendance à diminuer à l'avenir, tandis que la sécheresse et le stress thermique, en particulier, deviendront un risque sérieux. En raison des ressources en eau limitées en Europe, l'extension de l'irrigation ne peut être que d'un secours limité, de sorte que la sélection est appelée à se concentrer davantage sur les variétés de soja tolérantes à la sécheresse et à la chaleur.
Partenaires du projet :
Centre Leibniz de recherche sur les paysages agricoles (ZALF), Müncheberg
Université de Potsdam
Institut de recherche sur le changement global de l'Académie tchèque des sciences, Brno
INRAE, Toulouse
Institut finlandais de l'environnement (SYKE), Helsinki
Agvolution GmbH, Göttingen
Institut des cultures de plein champ et des légumes, Novi Sad
Georg-August-Universität Göttingen
Université d'agriculture, Cracovie
Terres Inovia, Baziege
Université fédérale de Goiás
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.