Diversité et valeur ajoutée
La protection de la nature et l'agriculture à haut rendement ne sont pas forcément contradictoires, comme le montre une étude mondiale.
Selon cette étude, un paysage agricole coloré est une solution prometteuse pour une production alimentaire plus durable, avec une plus-value écologique et sociale pour une utilisation plus efficace des ressources - non seulement en Allemagne, mais aussi dans le monde entier. Les données montrent que les stratégies qui profitent à la biodiversité améliorent également la sécurité alimentaire. A une époque où les perspectives de protection de l'environnement et d'amélioration des conditions sociales des agriculteurs semblent souvent sombres, les résultats esquissent une voie prometteuse pour l'élaboration de la politique agricole mondiale, concluent les auteurs. Cette étude de grande envergure a été réalisée sous la direction de l'Université de Copenhague et de l'Université de Hohenheim.
Elle s'est appuyée sur 24 études menées dans onze pays et sur cinq continents, ainsi que sur 2.655 exploitations agricoles, dont des petites exploitations en Afrique rurale, des plantations en Asie du Sud-Est, ainsi que des petites et grandes exploitations en Amérique du Nord, en Europe et en Amérique latine. Des ensembles de données du monde entier ont été rassemblés, de la production de maïs au Malawi aux hévéas en Indonésie, en passant par la sylviculture combinée et l'élevage bovin en Colombie et la culture du blé d'hiver en Allemagne. Les 58 auteurs de l'étude ont tous participé activement à sa conception afin d'obtenir un maillage solide et crédible des nombreux jeux de données répartis dans le monde entier. La synthèse interdisciplinaire et participative des données fournit des informations pour les débats sur la manière dont les aliments peuvent être produits de manière écologique, économique et socialement valable.
"Notre étude montre clairement que la diversité dans l'agriculture apporte quelque chose : une agriculture plus colorée n'aide pas seulement la nature, mais aussi nous, les humains", souligne le professeur Christoph Scherber, directeur adjoint du LIB et coauteur de l'étude en tant qu'expert en systèmes de culture diversifiés. "La diversité des animaux de rente, les rotations de cultures colorées, ou les systèmes de cultures mixtes, peuvent apporter une contribution décisive à un avenir meilleur. C'est ce que nous avons pu montrer pour la première fois à grande échelle à l'aide de nos propres données et faits".
Assurer la sécurité alimentaire d'une population mondiale croissante a longtemps été l'objectif primordial de l'agriculture. Résultat : des parasites dans les monocultures, des sols surexploités et pollués, une grande vulnérabilité au changement climatique, la pollution de l'environnement et la perte de biodiversité ainsi qu'une situation économique précaire pour de nombreuses exploitations. Selon les experts, c'est pour cette raison qu'une transformation de l'économie agricole vers plus de biodiversité est devenue nécessaire tout en garantissant les rendements.
Les auteurs de l'étude ont analysé séparément et en combinaison les résultats écologiques et sociaux qui résultent de plusieurs stratégies de diversification agricole. Dans cinq stratégies, ils intègrent le cheptel, les rotations de cultures, la protection des sols et la gestion de la fertilité, comme par le biais du compost, ainsi que les plantes non cultivées comme les haies et la protection de l'eau.
Ils étudient comment ces cinq stratégies, individuellement ou en combinaison, peuvent conduire à des améliorations de la durabilité. Ainsi, les effets des systèmes agricoles "colorés" sur la biodiversité non agricole, sur les services écosystémiques (tels que la pollinisation des cultures), plus généralement sur la réduction des dommages environnementaux et sur des dimensions sociales telles que le bien-être humain et la sécurité alimentaire sont étudiés. Selon l'étude, le nombre de mesures de diversification appliquées a un impact positif sur la biodiversité, tant dans les paysages à structure simple que complexe.
L'ensemble de données sous-jacent combine des études individuelles, couvrant ainsi un large éventail de pratiques agricoles, de conditions géographiques et de contextes écologiques et sociaux. Il a ainsi été possible de développer une synthèse applicable à plusieurs systèmes agricoles. La synthèse des données est ainsi basée sur un processus participatif qui comprend plusieurs réunions de groupe et des échanges avec les fournisseurs de données à toutes les étapes et lors de l'interprétation des résultats.
Christoph Scherber : "Pour mettre en pratique ces avantages prouvés d'une plus grande diversité dans l'agriculture, les politiques doivent promouvoir des incitations à l'application de plusieurs stratégies de diversification".
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.