Plus que l'âme d'une bière

Des chercheurs de la FAU étudient les effets antibiotiques et antiviraux du houblon

14.02.2025
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Le houblon n'est pas seulement une matière première essentielle pour le brassage de la bière. En raison de ses propriétés particulières, le houblon est également apprécié comme plante médicinale depuis l'Antiquité. C'est là qu'intervient le travail scientifique de Luisa Kober et Marco Dürsch. Les deux chercheurs de la chaire de technologie des bioprocédés (BVT) de l'université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg (FAU) se penchent sur les effets positifs du houblon dans le cadre de leur projet de doctorat.

Luisa Kober et Marco Dürsch ont une chose en commun : ils travaillent tous deux sur des projets de recherche qui se penchent sur la question d'avenir de savoir comment les effets antiviraux et antibiotiques du houblon peuvent être utilisés de manière innovante dans le sens d'une production bio-basée de denrées alimentaires d'origine animale.

Le houblona des effets antibiotiques et favorise la croissance

"Nous nous appuyons sur les connaissances millénaires selon lesquelles le houblon est une plante médicinale", explique Luisa Kober. "Les effets du houblon ont déjà été utilisés par le passé, par exemple pour conserver la bière". Son objectif est maintenant d'exploiter cette propriété pour utiliser des additifs alimentaires à base d'extraits de houblon pour une production avicole durable. "Mon projet de recherche vise d'une part à disposer d'une alternative aux antibiotiques traditionnels pour le traitement et la prophylaxie des maladies infectieuses bactériennes dans l'élevage de volailles. D'autre part, l'utilisation du houblon dans l'élevage est particulièrement intéressante, car il peut avoir un effet stimulant sur la croissance", explique la biochimiste.

Les preuves de sa recherche fondamentale sont déjà visibles dans la pratique : En coopération avec l'université de Joinville, dans le sud du Brésil, où un diplômé de la FAU est employé comme post-doctorant, des extraits de houblon micro-encapsulés sont utilisés dans l'alimentation d'une ferme de poulets. Avec le succès que l'on sait. On peut déjà observer des tendances qui laissent supposer une prise de poids des animaux et l'effet antibiotique desdits "micro-houblons".

Utilisation efficace dans l'aviculture

"Dans le contexte des problèmes croissants liés aux germes résistants aux antibiotiques, il n'est que logique, pour la santé des hommes et des animaux, de trouver une alternative à l'utilisation d'antibiotiques dans la production de volailles", souligne Luisa Kober. D'autant plus que cette alternative est une alternative à base de matières premières renouvelables et donc durable. Et ce, dans un domaine de la production alimentaire qui ne cesse de croître : la volaille est la viande la plus consommée au monde. La tendance est à la hausse.

Il en va de même pour Marco Dürsch et son projet de doctorat. L'ingénieur en sciences de la vie étudie l'effet antiviral du houblon et plus particulièrement des résidus de houblon, tels qu'ils sont produits en tant que déchets dans les brasseries ou dans la transformation du houblon lors de la fabrication d'extraits de houblon, pour l'aquaculture de poissons (de consommation). L'élevage contrôlé de poissons, coquillages, crustacés et autres est considéré comme le secteur de production de denrées alimentaires d'origine animale qui connaît la croissance la plus rapide. "Cette forme d'élevage de masse entraîne les mêmes problèmes que l'élevage industriel sur terre", explique Marco Dürsch. "C'est précisément dans les aquacultures, où les poissons cohabitent dans un espace restreint, que le risque de maladies virales mortelles est élevé".

Additifs antiviraux à base de houblon pour l'alimentation des poissons

Le scientifique de la FAU s'intéresse en particulier à l'herpèsvirus de la carpe koï, qui affecte surtout les carpes d'élevage dans notre pays et qui est mortel dans la grande majorité des cas. Il étudie également le virus du tilapia des étangs, qui touche surtout les poissons comestibles courants en Asie, ainsi que deux types de virus qui affectent principalement les truites et les saumons. "Le virus de l'herpès de la carpe koï est justement un énorme problème, car il n'existe pas encore de prophylaxie ou de traitement médicamenteux autorisé en Europe", explique Marco Dürsch. "Les travaux de recherche sur ces types de virus sont en cours depuis quelques années déjà à la chaire. En fin de compte, la brasserie de la chaire et l'étude du processus de brassage nous ont amenés à utiliser maintenant les propriétés du houblon".

Avec succès : l'efficacité a déjà été démontrée. En laboratoire, Marco Dürsch est en train d'étudier différentes variétés de houblon afin de déterminer lesquelles de leurs substances se révèlent particulièrement efficaces contre les virus. Une fois les substances identifiées, elles sont enrichies de manière sélective par des procédés d'extraction adaptés et également microencapsulées, afin de produire finalement le prototype d'un additif pour les aliments pour poissons correspondants.

La confrontation scientifique avec l'effet préventif du houblon a pour lui et Luisa Kober un attrait particulier : "Pouvoir développer, avec des substances d'origine naturelle, quelque chose qui a un effet durable de prévention des maladies, qui fait ainsi progresser une production alimentaire à base biologique et qui, en fin de compte, se rattache aux défis de la société dans son ensemble, est une grande motivation".

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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